Thibault Deruaz, la promesse de la jeunesse
A 24 ans, on a l’avenir devant soi ! C’est le cas de Thibault Deruaz, qui réalise son apprentissage d’installateur sanitaire chez Constantin SA. Fidèles à nos valeurs, nous nous inscrivons non seulement dans la formation de la relève, mais également dans la perpétuation de cet artisanat de qualité qui a fait la renommée de notre pays. Thibault répond à nos questions sur son cheminement et sa vision de l’avenir.
Constantin : Pourriez-vous nous parler de votre parcours et ce qui vous a amené chez Constantin SA ?
Thibault Deruaz. Après la filière du BAC en France, je me destinais à l’imprimerie. Et c’est au terme d’une première expérience de chantier que je me suis intéressé à la plomberie. J’ai décidé de me former dans ce métier et de passer un CFC (Certificat Fédéral de Capacité) à Genève. Je devais pour cela trouver une société formatrice et j’ai eu la chance d’être retenu par Constantin SA. Sur un cursus de quatre ans, la première année s’effectue exclusivement en cours, au centre professionnel CFPC, pour passer en alternance dès la deuxième année. Je suis actuellement en 4e année.
Qu’est-ce qui vous plaît dans les installations sanitaires ?
C’est un métier varié où l’on intervient de la préparation à la finition. J’apprécie la diversité des projets et de pouvoir les suivre du début à la fin. Il y a beaucoup à apprendre dans les métiers du bâtiment et les possibilités d’évolution sont nombreuses.
Envisagez-vous de continuer dans cette profession après l’obtention de votre CFC ?
Oui, et je serais très heureux de le faire chez Constantin, qui offre un bon environnement de travail et dont les valeurs me correspondent.
Pouvez-vous nous décrire une journée type chez Constantin ?
Je commence pour ma part à 7 h, avec le briefing du chef de chantier et la préparation des outils et matériels. Aujourd’hui, par exemple, j’ai posé des bacs à douche et leurs écoulements dans un immeuble d’habitation, et l’après-midi, j’ai installé une pompe de relevage au sous-sol. Nous finissons à 16h30 après le débriefing et le rangement des outils.
Comment êtes-vous accompagné dans votre apprentissage ?
Je suis encadré par un maître d’apprentissage et le directeur de l’entreprise, Monsieur Olivier Cots. Durant l’année, nous faisons des points réguliers afin d’évaluer le chemin parcouru et à parcourir, ainsi que les progrès à réaliser.
Comment jugez-vous l’arrivée des technologies numériques dans votre profession ?
Elles faciliteront notre travail dans l’organisation, la communication et la gestion, mais aussi dans le contrôle et la recherche de solutions techniques. Ces progrès sont déjà en marche dans les métiers du bâtiment.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?
Après mon CFC, je pense me lancer dans une formation supérieure, à savoir le brevet fédéral, pour développer des connaissances approfondies me permettant de devenir chef de chantier et, à plus long terme, pour exercer de nouvelles fonctions de cadre et m’occuper peut-être à mon tour de la formation des apprentis. Le brevet fédéral s’étend sur deux ans et se fait en cours du soir et en cours d’emploi. Je souhaite évoluer dans ce secteur, car je suis certain qu’il y aura un besoin accru de compétences manuelles dans le secteur secondaire, pendant que le tertiaire sera impacté par l’Intelligence Artificielle.