Chez Constantin à Nyon, l’humain au centre

Une histoire de famille dans une entreprise familiale. Nicolas Delachat, responsable de notre succursale de Nyon, fait des rapports humains la clé de la réussite.

Constantin. Quel est votre parcours professionnel ?
Nicolas Delachat. Je travaille chez Constantin depuis 23 ans, j’y ai fait toute ma carrière. J’ai commencé en tant qu’apprenti installateur sanitaire. J’ai ensuite été embauché comme ouvrier, puis chef de chantier, responsable de bureau et, depuis 2012, responsable de la succursale de Nyon. Constantin, c’est une histoire de famille pour moi. Mon père est resté 48 ans dans l’entreprise. Ma mère et mon frère y ont travaillé et mon épouse fait partie de l’équipe en place actuellement. Et depuis deux ans, mon fils y fait son apprentissage.

Quelles sont les prestations proposées par la succursale de Nyon ?
Notre offre se concentre sur l’entretien et la mise en place d’installations sanitaires. Une partie de l’équipe travaille sur des dépannages et recherches de fuites, chez des particuliers ou dans des entreprises, et une autre sur des chantiers, en neuf comme en rénovation. En ce moment, nous avons une dizaine de chantiers en cours, de toutes tailles : un hôtel, des maisons de maître, des immeubles locatifs…

Quelles sont les conséquences de l’actualité (covid, conflit ukrainien…) sur votre activité ?
En 2020, le covid a mis des chantiers à l’arrêt. Nous nous sommes concentrés sur les dépannages et nous avons fait une année record sur ce secteur, les gens étant plus souvent chez eux. Depuis, les chantiers ont repris mais les délais se sont allongés. Il y a beaucoup de projets qui ont été repoussés. Nous devons également faire face à des difficultés d’approvisionnement et à l’augmentation des prix des fournitures, ce qui est un vrai challenge pour nous car les clients attendent des tarifs toujours plus bas.

Quelles sont les valeurs de Constantin qui vous séduisent particulièrement ?
C’est une entreprise familiale qui prône l’échange et le dialogue avec les employés. Cela me plait car la communication est primordiale pour moi, aussi bien avec les ouvriers qu’avec la clientèle. En se déplaçant et en parlant avec les gens, on peut résoudre beaucoup de problèmes. Avec les clients, cela peut être pour adapter les prix au plus juste et leur expliquer nos tarifs. Avec les ouvriers, c’est un échange de bons procédés : celui qui assure des horaires contraignants pourra prendre un mois de vacances en été par exemple. Je me sens légitime car je suis passé par là, je connais ce travail et ses difficultés. Il y a peu de turnover chez Constantin: deux de mes ouvriers vont bientôt partir à la retraite après 40 ans dans l’entreprise. J’ose croire que c’est la preuve que les salariés s’y sentent bien !